Art Maker marie art et conception de luminaires en bois
Dans un premier temps, Yves Dejardin exerce sa passion en activité complémentaire pour la fabrication d’objets et de mobilier design. Il crée la marque Art Maker, dans le mouvement des « makers » : un retour au local. « D'abord rémunéré via Smart, je ne voulais pas créer une start-up. Mais en lançant ma marque design Art Maker, je pouvais exprimer ma vision actuelle du monde tout en me tournant vers le futur. Aujourd'hui, je travaille à fonds propres et j'essaie d'avancer petit à petit. Avant, je travaillais dans le garage de mon papa et depuis six mois, j'ai mon propre atelier. Pour développer mon activité, j'ai également engagé une personne qui s'occupe de l'assemblage des luminaires ».
Même si Art Maker n’est pas destinée à produire uniquement des luminaires, Yves Dejardin consacre désormais tout son temps à honorer les commandes de ses superbes créations lumineuses. Designer et artisan avant tout, il ne souhaite toutefois pas développer son activité dans une société gigantesque dont il ne maîtriserait plus les rennes…. « Etre uniquement gestionnaire et pas artiste, cela ne me correspond pas. Je n'ai pas quitté le statut d'employé pour me retrouver à nouveau dans une telle situation. »
Diversité et élégance
Ses luminaires en bois connaissent un succès grandissant et les commandes affluent. « Tout est fait à la main » affirme le designer. « Au départ, je travaillais sur commande et puis assez rapidement, j'ai fabriqué des modèles avec des dimensions définies. Trop de choix perturbe les gens. Bien entendu, sur demande, je m'adapte. J'ai déjà réalisé un luminaire d'un mètre de haut ! C'est du ” sur mesure ”, une pièce unique... »
Dans sa démarche de véritable « créateur » Yves Dejardin choisit des matériaux les plus naturels possibles. Tous les modèles sont réalisés en bois et chaque planche possède ses propres caractéristiques. « Malheureusement, jusqu'à présent, le bois n'est pas local parce qu'il ne s'y prête pas. La plupart du temps, je travaille donc du bois exotique à cause des contraintes techniques, mais j'essaie de ne pas utiliser du plastique. Les sections d'afzelia, de wengé, de teck ou encore de bambou sont découpées et travaillées manuellement pour les transformer en éléments fins et souples. Ceux-ci seront ensuite cintrés et emboîtés sur une ou deux pièces centrales pour former les luminaires ».